SB #9 avec Edouard Kuhn, chasseur immobilier à Paris
Un conseiller unique pour un accès privilégié au marché immobilier parisien !
Bienvenu(e) dans cette neuvième édition de Super biens - Des interviews au cœur de l’immobilier.Donnons un peu la parole aux indépendants !
C’est la première édition avec un professionnel unique, et je compte en faire d’autres.
Cette fois c’est à Paris, mais ça peut aussi être ailleurs.
N’hésitez pas à me dire par retour de ce mail où vous êtes et dans quel secteur vous aimeriez que j’invite d’autres indépendants.
Belle journée et bonne lecture !
Léo-Pol.
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Cette semaine, je suis parti à la rencontre d’Edouard Kuhn, chasseur immobilier à Paris.
Quelle est ta mission ?
Je suis chasseur immobilier et j’apporte efficacité et tranquillité aux personnes exigeantes dans leurs projets immobiliers parisiens.
Le déclic qui t’a décidé à te lancer ?
Tout commence en 2011 quand je décide d’acheter mon premier appartement à Paris depuis l’étranger. Je ne reçois que des biens qui ne correspondent pas à mes critères et quand c’est le cas, je suis tributaire d’un cousin éloigné et de son emploi du temps pour visiter le bien sélectionné. Une fois mon offre acceptée, je constate que toutes les parties prenantes communiquent mal et ont des motivations différentes (notaire, agent, courtier, artisan….).
8 ans plus tard, après 12 ans de direction financière, j’ai envie d’un nouveau challenge professionnel et je me tourne naturellement vers ce projet. Je reçois le même son de cloche de mes amis expatriés qui cherchent à financer leur retraite : ils n’arrivent pas à concrétiser leur achat faute d’un interlocuteur de confiance sur place pour dénicher l’appartement à distance.
Le marché immobilier parisien est tourné vers le vendeur et très peu d’acteurs s’adressent aux acheteurs alors que l’immobilier représente le principal investissement financier dans leur vie.
Je lance donc mon activité pour proposer une approche professionnelle de la recherche d’appartement en accompagnant mes clients selon des méthodes fiables, tout au long de leur projet immobilier, de la définition du besoin jusqu’à la signature chez le notaire. L’idée est simple : redonner à l’acheteur l’importance qu’il mérite et lui permettre de gagner du temps en se focalisant sur l’essentiel. Il peut s’appuyer sur quelqu'un de confiance qui le comprend et qui va le représenter, avec l’expertise et le réseau en plus.
Quel est ton business model ?
Je facture un pourcentage du bien acheté, uniquement en cas de succès. Ce pourcentage est dégressif selon la valeur du bien recherché :
3,5% jusqu’à 600 000€, avec un minimum de 10 000€ TTC
3% entre 600 001€ et 900 000€
2,5% entre 900 001€ et 1 500 000€
2% entre 1 500 001€ et 2 000 000€
Au-delà de 2 000 000 €, nous établissons un devis avec le client selon la recherche.
Des chiffres à partager sur ton activité ?
15 recherches effectuées sur 12 mois (hors Covid) avec un panier moyen de 660 000€.
Moins de 45 jours pour trouver.
Le niveau de satisfaction de mes clients : 5/5 sur Google.
Un outil de ton quotidien qui décuple ta force de frappe ?
J’ai développé des outils de reporting que je partage avec mes clients pour leur donner une transparence totale en temps réel. Ils sont adaptés aux besoins de chaque client et leur permettent de suivre toute leur recherche avec les données qualitatives sur les biens sélectionnés depuis chez eux, quel que soit le décalage horaire. Aujourd’hui, les accompagnements proposés sont généralement segmentés avec des interlocuteurs différents selon l’étape de la recherche. J’accorde une grande importance à définir moi-même ces outils sur-mesure tout au long du projet, jusqu’à la signature. Je limite d’ailleurs mes clients à 3 en même temps afin de maintenir cette qualité de service.
La plus grosse claque que tu as prise depuis tes débuts ?
Mars 2020 : je venais de lancer mon activité quelques mois auparavant, de trouver 2 très beaux appartements pour 2 clients, mon pipe de prospects était rempli avec 3 signatures de prévu et tout s’arrête du jour au lendemain... Impossible de signer les appartements pendant plusieurs semaines ni même de visiter.
J’ai alors profité de ce chômage forcé pour me concentrer sur mes outils de communication et construire un site internet qui reflète mon approche professionnelle et mes méthodes. C’était une tâche essentielle mais chronophage, que je repoussais sans cesse et sur laquelle j’ai finalement réussi à prendre beaucoup de plaisir.
Quel est ton plus gros challenge actuel ?
Trouver des biens de qualité dans un marché à 2 vitesses. Il y a 18 mois tout se vendait, aujourd’hui cohabitent sur les marchés des biens très médiocres et de très belles opportunités qui se vendent dans la journée. Ma valeur ajoutée est de savoir très rapidement dissocier les deux pour que mes clients soient les plus réactifs pour se positionner sur les biens de qualité.
La dernière belle réussite ?
Je suis très fier de réussir à vivre de mon activité seulement 2 ans après cette reconversion.
J’ai aussi envie de mentionner un client qui recherchait sa première résidence principale. Il cherchait une localisation centrale avec un budget (très) serré. J’ai trouvé un 2 pièces parfait à 2 pas du canal Saint-Martin avec un balcon filant au 5e étage sans vis-à-vis (même pas à 50 mètres). Lors de la première visite, nous avons découvert en entrant sur le balcon que l’agent avait oublié de le mentionner dans l’annonce. On était les premiers à le visiter et mon client a fait l’offre en bas de l’immeuble. Avoir été instigateur de ce coup de cœur décisif et être témoin de sa joie m’a conforté dans la voie que j’ai choisie en devenant chasseur immobilier.
Qu’est-ce qui te donne le plus de frissons dans tes journées ?
A chaque fois que je reçois l’appel d’un prospect que je ne connais pas et qui me vient de la part d’un ancien client. C’est la plus belle reconnaissance que je puisse recevoir.
Le premier conseil que tu donnes aux personnes qui te demandent par où commencer pour investir en immobilier ?
Être parfaitement clair sur son objectif d’investissement : placement patrimonial, plus-value, rentabilité locative ou achat-revente. En fonction, on ne cherchera pas le même bien, pas dans les mêmes zones et la prise de décision au moment de l’offre sera facilitée.
La plus grosse opportunité en ce moment dans le marché immobilier en France selon toi ?
Le 10e arrondissement ! Ce quartier est aujourd’hui le 6e moins cher de Paris. Entre les projets de piétonnisation du canal, sa situation centrale et sa proximité avec les Buttes Chaumont, il a encore une belle marge de progression.
Quel est le mantra qui te met Super biens ?
“Le bonheur n’est pas au sommet de la montagne mais dans la façon de la gravir”
J’y pense très souvent, dans ma vie perso mais aussi dans le développement de mon activité et pour chacune des recherches que je réalise.
Intéressé par les services d’Edouard Kuhn ? Retrouvez-le juste ici.
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