Guillaume Blanc, CEO & co-fondateur de MerciYanis / SB #22
La solution pour piloter facilement votre bâtiment.
Bienvenue dans cette vingt-deuxième édition de Super biens - Des interviews au cœur de l’immobilier.
Super biens vous fait découvrir chaque semaine l’expérience d’un entrepreneur dans l’immobilier/ la PropTech. Abonnez-vous pour recevoir les prochaines éditions dans votre boîte mail (et profitez des partenariats négociés avec chaque invité) 👇
Quelle est la mission de MerciYanis ?
À l'heure où 64% des salariés pensent que leurs bureaux ne sont pas propices à un travail efficace et que la pandémie a permis à des millions d'employés de découvrir le télétravail, les entreprises se retrouvent dans l'obligation de se réinventer.
Placés au cœur de cette nouvelle stratégie, les acteurs de l'environnement de travail démontrent l'importance de leurs fonctions pour créer des espaces dans lesquels les salariés se sentent comme chez eux et bénéficient de nouveaux services.
Nous sommes convaincus que les nouvelles technologies, comme l'IoT, et l'expérience utilisateur permettront de répondre aux attentes des collaborateurs. Dans cette optique, MerciYanis aide à délivrer un service optimal au collaborateur, en simplifiant la gestion des locaux et le pilotage des prestations.
Pour ce faire, nous rendons les bâtiments intelligents en les connectant à nos capteurs, et simplifions les process de nos clients.
Le déclic qui t’a décidé à lancer la boîte ?
Notre rencontre avec Yanis (Facility Manager de l’IoT Valley) et David (Direction Technique Nationale Exploitation Immobilière de Carrefour Property). J’ai compris la galère que c’était de gérer un bâtiment et que l’IoT pouvait révolutionner leur métier.
Quel est votre business model ?
On s’adapte en fonction des besoins des clients (CAPEX, OPEX) en proposant :
- Soit une offre clé en main en pur abonnement, qui comprend les capteurs loués et les accès à la plateforme
- Soit les capteurs sont vendus, et dans ce cas-là il y a une redevance d’exploitation à payer chaque année
Des chiffres à partager sur votre activité ?
En 1 an on a tout doublé / triplé :
La taille de l’équipe : de 5 à 15 personnes
Notre CA : multiplié par 2 en 2021 par rapport à 2020
Un outil de votre quotidien qui décuple la force de frappe de ton équipe ?
Je vais en dire 2 !
Notion pour le partage de la connaissance et des process,
Et Airtable, qui nous a permis d’automatiser toutes les opérations (gestion du parc de capteur, de l’avancée d’un projet, etc.).
La plus grosse claque que vous avez prise depuis vos débuts ?
Nous avions candidaté en 2019 pour rejoindre Techstars et avons échoué à la dernière marche. Avec du recul je comprends pourquoi : c’était à nos débuts, on était concentrés sur l'exécution, signer nos premiers clients mais on n’avait pas assez réfléchi à quelle était notre vision à long terme, quelle était notre ambition et comment on allait faire pour scaler.
Quel est votre plus gros challenge actuel ?
Justement de scaler.
On a lancé un nouveau module pour la propreté, il a eu beaucoup de succès sur les 6 mois de commercialisation. Maintenant on doit se faire connaître par tous les acteurs de propreté et renforcer le produit pour qu’il apporte encore plus de valeur !
La dernière belle réussite ?
Notre déploiement chez Sony pour faire de la propreté à l’usage. Fonctionnalité créée grâce aux retours et conseil de GSF (Oscar Teixeira et Camille). C’est la première fois que ce cas d’usage est fait en France et c’est une fierté pour toute l’équipe.
Qu’est-ce qui te donne le plus de frissons dans tes journées ?
La signature d’un nouveau client... et surtout sa re-signature, qui démontre qu’il est satisfait par notre solution et qu’on l’aide au quotidien.
La plus grosse opportunité en ce moment dans le marché immobilier en France selon toi ?
Toutes les innovations qui vont permettre d’optimiser les locaux : la réservation des espaces en flex office et faire de la propreté à l’usage par exemple.
Quel est le mantra qui te met Super biens ?
À nul sacrifice, nulle victoire (oui c’est dans Transformers). C’est la réalité pour un entrepreneur, cela demande un tel niveau d’engagement qu’on est obligé de faire des sacrifices et c’est aussi vrai dans le quotidien d’une startup.
On est obligé d’aller vite, de ne pas s’éparpiller (donc de refuser certaines opportunités) et de faire des choix clivants pour scaler.
Vous avez aimé cette édition de Super biens ? Inscrivez-vous pour recevoir les prochaines par email et profitez des partenariats que je négocie avec les invités👇