Bienvenue dans cette dix-septième édition de Super biens - Des interviews au cœur de l’immobilier.
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Quelle est la mission d’Eliosor ?
On permet aux gens de financer leur projet sans emprunt grâce à leur bien immobilier !
Le déclic qui t’a décidé à lancer la boîte ?
Eliosor est né du fait que les banques ne voulaient pas me prêter en tant qu’entrepreneur, en ignorant le fait que j’étais propriétaire d’un bien immobilier dont l’emprunt était déjà en partie remboursé. J’ai compris que je voulais aller disrupter l’emprunt bancaire grâce au co-investissement immobilier à ce moment-là. Je me suis mis en tête de trouver un moyen pour les gens de financer leurs projets sans emprunt, et c’est avec le co-investissement immobilier que j’ai réussi à mettre cela en exécution !
Quel est le business model ?
On va être capable d’aider deux typologies de personnes :
Les propriétaires d’un bien immobilier, en rachetant un petit bout de leur bien immobilier, 5, 10, 15 ou 20%. Avec cette entrée d’argent ils pourront faire ce qu’ils souhaitent : acheter un nouveau bien immobilier, créer une nouvelle entreprise, faire un tour du monde, etc. L’innovation c’est ce que ce n’est pas un emprunt. On va co-investir dans leur bien. Ensuite, ils auront 10 ans pour revendre le bien immobilier ou racheter nos quotes-parts.
Ceux qui souhaitent accéder à la propriété. Pour eux, on va amener un apport qui prendra la forme d’un co-investissement de 5/10/15/20% du bien immobilier. Ce qui va permettre à cette cible de ne plus s’endetter à hauteur de 100% du bien immobilier mais de s’endetter par exemple à 70%. Ceci va faciliter l’obtention d’un plan de financement de la banque.
On ne se rémunère pas avec des intérêts comme les banques. Si on investit 10% de la valeur d’un bien immobilier, on va posséder 15.5% des quotes-parts de ce bien.
Des chiffres à partager sur votre activité ?
Nous sommes 8 dans la société actuellement et nous nous sommes lancés début 2020. D’ailleurs nous sommes toujours à la recherche de talent, n’hésitez pas à me contacter sur Linkedin :)
Nous réalisons déjà plusieurs transactions par mois, et sommes présents dans 150 villes françaises !
Un outil de votre quotidien qui décuple la force de frappe de ton équipe ?
Nous avons un ERP puissant qui gère toute la centralisation et l’automatisation, du lead client jusqu’à l’investisseur, grâce à un ensemble d’outils, principalement no code. C’est ultra puissant, on l’a construit dès le début, ça rend tout le monde plus conscient de ce qui se passe dans la boite, ça évite toutes sortes de doublons, et permet un meilleur “know how”. Et on peut le re paramétrer super vite à mesure que la boîte grandit !
La plus grosse claque que vous avez prise depuis vos débuts ?
Quand tu lances une start-up, par construction tu te prends beaucoup de claques.
La première a été liée au timing de notre lancement. On a pris 18 mois pour bâtir le modèle juridico financier, clairement bien plus que ce qui avait été prévu initialement dans le BP, et qui nous a poussé à lever des fonds plus tôt que prévu !
La deuxième, c’est quand notre banque nous a fait fermer nos comptes car notre activité qui consistait à aider les gens à se financer ne lui convenait pas. Elle se sentait en concurrence avec nous. Ce n’est d’ailleurs absolument pas le cas car nous faisons de l’investissement immobilier et pas de l’emprunt bancaire, c’est un concept tout à fait différent, et qui permet en effet à des gens de financer leurs projets d’une manière alternative à l'emprunt bancaire. C’était assez flatteur qu’une banque nous prenne comme son égal mais ça a été bien galère sur le coup et ça nous a fait perdre pas mal de temps ! On a fini par trouver une autre banque, et on a même noué depuis des partenariats stratégiques avec certaines banques afin d’aider leurs clients à se financer différemment lorsque ces derniers ne peuvent pas ou ne veulent pas s’endetter.
Quel est votre plus gros challenge actuel ?
Notre produit consiste à distribuer des co-investissements immobiliers. On a donc un double challenge qui consiste d’un côté à industrialiser la distribution des co-investissements immobiliers auprès de nos clients en nous faisant connaître et en bâtissant un réseau de prescripteurs immobiliers, et de l’autre on a un autre gros challenge qui consiste à trouver beaucoup de liquidités auprès d’investisseurs pour distribuer ce cash. Le challenge c’est de réussir ces 2 challenges à la fois !
La dernière belle réussite ?
Eliosor a permis récemment à un jeune couple d’acheter un appartement à Paris, alors qu’ils étaient à 2 doigts d’abandonner faute d’apport suffisant avec les banques. C’est très gratifiant de pouvoir débloquer des projets de vie par notre intervention comme cela !
Qu’est-ce qui te donne le plus de frissons dans tes journées ?
Quand tu as un client qui te parle d’un projet personnel qui lui tient à cœur. Qu'il galère à le financer, et que tu lui débloques sa problématique financière et son projet, sans quoi il aurait abandonné ! C’est un sentiment super fort, tu te sens réellement utile.
La plus grosse opportunité en ce moment dans le marché immobilier en France selon toi ?
Je pense qu’investir dans le Grand Paris, autour des futures lignes de métro, ça reste un très bon plan dans pas mal de cas encore.
La foncière Eliosor Capital, qui co-investit dans les biens immobiliers de nos clients partout en France, cible pas mal ce type d’investissement d’ailleurs !
Quel est le mantra qui te met Super biens ?
J’adore cette expression de Mark Twain: “Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait !”
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