Alexandre Fitussi, CEO de Beanstock (état des lieux 2023)
La meilleure plateforme pour trouver, financer et gérer votre investissement locatif
Bienvenue dans cette 45ème édition de Super Biens.
Des interviews au cœur de l’immobilier.
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Hello Alexandre, notre 1ère interview remonte à fin 2021 et de nombreuses choses se sont passées depuis pour Beanstock ! Tout d’abord, peux-tu nous rappeler la mission de Beanstock ?
La mission de Beanstock, c’est de permettre à tous les français d’investir en toute confiance où ils veulent et quand ils veulent dans le marché immobilier français.
Comment votre service a évolué depuis 1 an ? Pourquoi cette évolution ?
Deux gros points ont changé :
On a d’abord beaucoup avancé sur la question du crédit immobilier. En 2022, c’est devenu un enjeu central, alors qu’auparavant, c’était une évidence pour tout le monde. On est donc officiellement devenu courtier. On a notre licence Orias et on travaille avec des banques partenaires. On y a énormément gagné en efficacité opérationnelle puisque les transactions sont désormais beaucoup plus fiables. Le fait de devenir courtier nous a aussi popularisé auprès des agents immobiliers. Sans parler de l’amélioration de l’expérience clients, pour lesquels le process est beaucoup plus serein.
On a ensuite beaucoup évolué sur la partie gestion locative et sur toutes les étapes qui suivent l’achat. On propose désormais la Garantie Vacance locative ad vitam aeternam : la première année de protection est incluse puis elle devient un service payant. Un client peut, donc, s’il le souhaite, être sous contrat avec nous pour les 20 prochaines années. On garantit parallèlement le DPE : pour faire simple, le montant des travaux énergétiques nécessaires après achat pour sortir du statut de passoire thermique est connu et sans surprise pour le client.
Quels étaient les objectifs de 2022 ? Ont-ils été atteints ?
Le premier objectif de 2022 pour nous, c’était la levée de fonds. On a commencé l’année 2022 avec une situation cash assez fragile. La levée de fonds nous a permis de finir l’exercice avec une position en trésorerie extrêmement solide.
Le deuxième objectif de 2022, qu’on a un peu précipité cette année d’ailleurs, c’était de devenir rentable par opération. Objectif atteint, puisqu’on génère de la marge sur chaque transaction réalisée avec Beanstock. Ce n’était pas une évidence du tout il y a encore un an.
Au niveau des résultats commerciaux, on a rempli 75% de notre bilan prévisionnel. C’est un peu décevant mais compte tenu du fait qu’on a recruté un tiers de moins que nos prévisions, on s’y retrouve.
Léo-Pol : où en êtes-vous sur la question des effectifs par rapport à début 2022 ?
Alexandre : On est aujourd'hui 80 quand on était 25 au début de l’année 2022 !
C’est quoi LA valeur ajoutée de Beanstock dans le marché de l’investissement locatif clé en main ? Ce truc qui fait que vous avez un tel succès ?
J’en vois deux :
Premièrement, notre transparence. On consacre beaucoup de temps à faire de la pédagogie. On développe également beaucoup d’outils pour que les clients comprennent bien ce qu’ils sont en train de faire : pour qu’ils apprennent à comparer un rendement en immobilier par rapport à un rendement sur le livret A par exemple, pour qu’ils saisissent la qualité des investissements qu’on leur propose… Les clients trouvent en nous un interlocuteur de confiance qui leur parle en toute transparence, et ils y sont très sensibles.
Deuxièmement, notre gestion de l’humain. Aujourd’hui, tous ceux qui travaillent pour et avec Beanstock le font avec le sourire et avec beaucoup d’efficacité. On ne découvre pas de problèmes gardés secrets sur les copropriétés, de travaux en retard ou mal réalisés, de banques qui font volte-face… Pourquoi ? Parce que tous ces sujets sont traités avec beaucoup d’intelligence et beaucoup d’empathie de la part de l’équipe.
Léo-Pol : ce sont des valeurs qui étaient déjà là à la fondation de Beanstock ?
Alexandre : tout à fait. On appelle cela “deliver magic” ! Notre principe de base, c’est que tout ce qu’on fait, on le fait avec pour objectif de délivrer une expérience client magique. On n’est pas du tout dans de l’industrialisation : on veut que pour chaque client, l’investissement avec Beanstock soit un moment clé de sa vie.
Est-ce que tu as en tête l’investissement le plus rentable que vous avez fait pour un client ?
Je comprends bien ta question mais je vais volontairement répondre à côté (rires) ! Je pense que la rentabilité représente un risque. Quand une personne signe chez nous avec un objectif de rentabilité à 6% net, elle sait pertinemment que sa rentabilité réelle baissera dans les 15 prochaines années. A contrario, une personne qui signe pour 4% sait que sa rentabilité réelle restera probablement plus stable.
Sur quels postes allez-vous recruter prochainement ?
Les postes tech et les postes commerciaux vont concentrer l’essentiel des recrutements de ce début d’année 2023. Toutes nos offres sont d’ailleurs disponibles sur notre site.
On a vu vos affiches dans le métro, c’est toujours un beau signe de réussite. Question à part : comment fait-on pour avoir son nom placardé dans le métro ?
En réalité, c’est surtout le post LinkedIn qu’on tire des ces affiches qui compte, soyons francs (rires) ! Blague à part : bien sûr, ça dégage un sentiment de réussite auprès de tout notre écosystème et auprès de nos collaborateurs. Cela dit, c’est aussi un signe trompeur. Dans le monde des start-ups, on a toujours tendance à véhiculer le message que tout va bien alors que ce n’est pas toujours le cas. À l’époque où les affiches étaient dans le métro par exemple, ça allait beaucoup moins bien qu’aujourd’hui. Or aujourd’hui, on n’est plus placardé dans le métro… Pour ces raisons, je ne voudrais pas accorder trop d’importance à cet événement.
Quelle est la stratégie d’acquisition actuelle ?
On est dans une logique la plus communautaire possible. On appartient à une génération qui a plein de préoccupations et plein de centres d’intérêt qui convergent : on retrouve les mêmes acteurs aux mêmes conférences, postuler dans les mêmes boîtes, parler des mêmes sujets. LinkedIn est une formidable caisse de résonance dans ce contexte. On alimente donc un blog, on participe à des conférences, à des webinars… Je me déplace régulièrement dans des entreprises aussi, pour parler à des collaborateurs qui se posent des questions sur l'investissement immobilier. L’objectif, c’est que les gens de la communauté nous rencontrent. On fait donc beaucoup moins de paid que ce que les gens peuvent imaginer, parce que le contact humain est infiniment plus puissant que mettre des sommes folles sur du paid.
Il faut dire aussi qu’on est dans un business où chaque transaction nous rapporte beaucoup. C’est donc rentable d’aller chercher chaque client de cette manière.
Le challenge des 3 prochains mois ?
On a bien upscalé les parties Opérations Supply donc aujourd’hui, Beanstock est prêt à encaisser des montants gigantesques de transactions ! On a beaucoup de projets à vendre, notre équipe est hyper efficace sur tous les plans : travaux, financement, gestion locative… Maintenant, notre challenge, ça va être d’aller chercher les clients qui vont pouvoir investir. Toutes les parties qui interagissent avec nous (clients, agents etc.) trouvent leur compte. Il faut donc qu’on s’appuie sur cette excellente satisfaction pour rendre Beanstock incontournable sur le marché.
C’est quoi la vision idéale de Beanstock d’ici à 3 ans ?
En termes de volumes, on voit Beanstock représenter 2 à 3% du marché de l'investissement locatif d’ici trois ans. On souhaite parallèlement développer toute une série de produits annexes au business. Aujourd'hui, on gagne uniquement de l’argent sur la transaction et sur la gestion locative. À l’avenir, on voudrait également nous appuyer sur un ensemble de services cruciaux pour les investisseurs en matière de gestion de patrimoine, d'optimisation fiscale, d’optimisation de leur rendement, de relations avec les locataires, de gestion de produits financiers autre qu’immobilier… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on recrute beaucoup de product managers en ce moment.
Comment tu vois le marché de l’investissement locatif se structurer par rapport aux nombreux acteurs présents ?
Le mot clé dans ta question, c’est le terme “nombreux” ! Aujourd'hui, le marché de la transaction locative en France, c’est 78.000 acteurs… Et pour cause : l’investissement locatif reste en France une des meilleures opportunités pour placer son épargne. Du coup, on le voit bien : les Français veulent investir, les Français peuvent investir. C’est un marché tellement énorme que le sujet finalement, ça n’est pas “Qui va réussir à avoir le plus de clients” mais plutôt “Qui va gagner la course aux biens”. On est convaincu que ce qui va faire la différence entre toutes les plateformes d’investissement, c’est leur capacité à convaincre les sources d’acquisition de biens plus que les sources d’acquisition de clients. C’est pour cela qu’on se concentre sur les moyens d’aller chercher un maximum de supply.
Cela dit, je pense que c’est un marché tellement pléthorique que tous les acteurs peuvent cohabiter et gagner correctement leur vie. Un conseiller en investissement locatif spécialisé dans un quartier spécifique de Toulouse par exemple trouvera toujours des biens à vendre dans son périmètre et gagnera sa vie confortablement, même si Beanstock devenait le mastodonte absolu et incontournable du marché !
Autre chose que tu aimerais me partager sur Beanstock ? Sur le marché ?
Je pense que les pessimistes font beaucoup de bruits en France alors que, empiriquement, les choses vont bien. On a vu des choses cataclysmiques au cours de ces dernières années mais force est de constater que la France reste un des pays qui s’en sort le mieux. Sauf que, culturellement, on passe systématiquement par la phase où on se plaint et où on critique. Je ne trouve pas ça mal en soi, mais ça pose quand même la question de savoir si les gens sont bien conscients de leur chance. Chez Beanstock, on a au contraire une culture de l’optimisme. C’est pour ça qu’on a aussi une culture des chiffres. Les chiffres sont têtus : quand les intuitions peuvent être négatives, revenir aux chiffres c’est le meilleur moyen pour avancer. Ça nous a bien réussi jusqu’à maintenant et on est très content d’avoir pris cette direction-là !
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