À savoir : l’application Abriculteurs vous permet de faire de l’apport d’affaires et d’être récompensé à hauteur de 10% sur leurs honoraires !
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Ton parcours ?
J’ai un parcours d’entrepreneur. Depuis ma sortie d’école de commerce, il y a une quinzaine d'années, j’ai créé des sociétés dans divers domaines : le textile, la restauration, et désormais l’immobilier. Il faut dire que je viens d’une famille d’entrepreneurs : on entreprend depuis plusieurs générations, mon père (un véritable modèle pour moi) est un autodidacte qui m’a transmis ce savoir-faire, mes frères et sœurs sont aussi des entrepreneurs !
J’ai quand même travaillé un an et demi dans le service marketing d’une boîte, en tant que salarié, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas pour moi.
Le cheminement qui t’a décidé à lancer Abriculteurs ?
Comme je te le disais juste avant l’interview, j’aime entreprendre, j’ai ça dans le sang. Et quel que soit l’univers, ce qui m’intéresse, c’est de créer des choses. Avec mes anciennes sociétés, je créais des objets, des produits. Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que j’avais besoin de proposer un vrai service. Je suis quelqu’un d’assez perfectionniste et me diriger vers le service me permettait d’explorer à fond cet aspect-là, et l’immobilier est venu assez naturellement. Avec les connexions que j’avais, je me suis intéressé rapidement à ce domaine. J’ai pu le découvrir avec des amis qui travaillaient dans le milieu. Parallèlement, j’ai vendu mon appartement et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça m’a ouvert les yeux. Quand je l’ai fait estimer, je me suis rendu compte qu’il y avait tout un tas d’acteurs qui proposaient des offres standards très peu différenciantes, avec des honoraires extrêmement chers et des services qui n’étaient pas en corrélation.
Bref : tout cela m’a fait prendre conscience qu’il y avait quelque chose à tenter sur ce marché. J’ai donc décidé de créer en 2018 Abriculteurs. Un nom qui n’a rien d’anodin : il fait référence à mes grands-parents, qui étaient agriculteurs. C’est une façon d’honorer mon héritage. Cela symbolise également mes valeurs, le retour aux fondamentaux et ma volonté de me démarquer : c’est ce qui a guidé la création de cette entreprise. Pour moi, il était très important de se différencier des autres agences immobilières. Être Abriculteurs, c’est être authentique et dans le respect de l’autre… L’humain, l’efficacité et la transparence sont les trois piliers des Abriculteurs.
La mission des Abriculteurs ?
Apporter le meilleur service de transaction au prix le plus juste possible. En fait, j’ai retravaillé toute la chaîne immobilière, en prenant le meilleur de deux mondes. Celui des agences de vente traditionnelles d’abord, très ancien voire parfois archaïque mais qui est fondé sur le cas par cas. De l’autre côté, celui des néo-agences digitales, avec leur volonté d’automatisation et de valorisation de l’offre. Ce mix entre les nouvelles tech et les codes des acteurs traditionnels m’a permis de proposer une offre très complète, une qualité de service d’exception, pratiquement haut de gamme ou sur mesure, à un tarif très compétitif.
On s’appuie donc sur des acteurs et tout l’écosystème des start-ups de l’immobilier, qui proposent des innovations majeures dans le domaine. On va ajouter à notre offre celle d’Enchères Immo, que tu as eu le plaisir d'interviewer il me semble (sourires). On veut aussi travailler avec un autre prestataire qui propose des rooms en ligne pour les prévisites… Pourquoi ? Parce que cela nous permet d’offrir à nos clients le service le plus complet et le plus qualitatif du marché. L’idée est vraiment d’apporter toujours plus de valeur à nos clients en s’appuyant sur les meilleurs outils et partenaires.
Le business model d’Abriculteurs ?
Notre modèle économique est très juste pour les clients : on prend une commission de 2,5% sur la vente de leur bien. Elle est aussi plus juste vis-à-vis des négociateurs, qu’on rétribue plus qu’une agence classique. Cette commission est un réel avantage pour remporter plus de mandats et les bénéfices de l’agence sont ensuite principalement réinvestis dans tous les process et nouveaux outils qui nous font gagner du temps, ainsi qu’aux négociateurs. Par exemple :
Tout est en signature électronique de la signature du mandat à l’offre d’achat.
On a un prestataire totalement disponible qui réalise pour nous tous les shootings photo, visite 3D et plan 2D.
On dispose d’une hotline juridique.
On a un outil de prise de RDV de visites 24h/24 pour les acquéreurs avec nos clients vendeurs en copie avec un contre-rendu envoyé dès la fin de la visite.
Avec l’inflation, les néo-agences changent petit à petit de modèles, en haussant leur prix. De notre côté, on maintient notre cap en proposant une offre la plus compétitive possible, et c’est rendu possible grâce à cet écosystème d’outils et partenaires de confiance qu’on a créé.
Depuis le démarrage, comment le produit a évolué ?
Déjà, il y a eu une grosse évolution en termes de RH. Pour faire simple, au début, j’étais tout seul ! J’ai commencé par faire beaucoup de mandats de recherche, puisque je connaissais plus les gens qui cherchaient que ceux qui vendaient. Donc mon modèle répondait à cette problématique : comment aider ceux qui cherchent à trouver.
Puis j’ai progressé. Au fur et à mesure, les mandats sont venus en nombre : c’est à ce moment que l’idée des honoraires réduits est arrivée. Petit à petit, je me suis entouré de nombreux outils… Mais mon plan a toujours été : je réinvestis mes bénéfices pour gagner en qualité et générer plus de lead, puis je recrute minutieusement tout en continuant d’optimiser nos services et les besoins de nos collaborateurs (outils, formations, leads, supports…). Plus on a de collaborateurs, plus on rentre de mandats, plus on vend, plus on peut épauler les agents et “avaler” des charges. Ainsi, je peux constamment investir dans une qualité de service supérieure… On n’est pas du tout dans l’idée de recruter pour recruter. Je pense plutôt que recruter, c’est in fine améliorer le process, dans un esprit de partage et d’entraide.
L’évolution est donc constante : elle se fait brique par brique, au fur et à mesure des recrutements qualitatifs et du développement de l’agence...
4 chiffres sur votre activité ?
7 recrutements en 2022 et la volonté de recruter un à deux collaborateurs par mois en 2023
Une ambition de 20 à 30 négociateurs d’ici la fin de l’année 2023
Une répartition des RH intelligente, secteur par secteur, pour apporter une compétence fine
99% de taux de satisfaction depuis 2018
On a une croissance plutôt douce, mais c’est une volonté. Je préfère ce rythme, qui permet de prendre beaucoup de temps avec les nouvelles recrues, pour bien les intégrer et transmettre correctement nos valeurs. Ça me permet d’être également beaucoup plus exigeant sur les recrutements. Ce n’est pas si simple de trouver les personnes qui comprennent et partagent notre esprit d’entraide, notre volonté de ne pas nous concurrencer entre nous ! C’est vraiment à l’opposé de ce qui se passe dans les agences qui ont pignon sur rue, où l’ambiance est très concurrentielle entre les négociateurs. Ceux qui nous rejoignent adorent cet état d’esprit serein et familial.
La structure de votre financement ?
On finance nous-même notre croissance. Pour l’instant, je n’ai pas le désir de faire une levée de fonds. C’est très cohérent avec notre vision des choses : à savoir un rythme de croissance doux et homogène nous permettant de préserver aussi bien notre esprit que notre vocation.
La plus grosse erreur depuis vos débuts ?
Comme j’ai une soif intarissable d’amélioration constante et la volonté d’être en avance sur tout le monde, je veux peut-être aller trop vite dans l’ajout d’outils et dans l’enrichissement de notre offre. On m’appelle d’ailleurs “Monsieur Outil” dans la boîte… ce qui est assez significatif (rires) ! Je dois reconnaître que je fonce tête baissée dès qu’un truc sort : je veux le mettre en place tout de suite et je peux devenir leur meilleur ambassadeur ! Il y a des outils qui m’ont presque demandé si je voulais une commission (rires) !
Le côté pervers, c’est que ce n’est pas sans incidence sur des aspects financiers. Heureusement que j’ai un service qui a su mettre le holà. Ça a aussi eu un impact sur mes équipes, qui à un moment, ont été submergées d’outils sans avoir le temps de bien se les approprier. In fine, on payait très cher des outils qui n’étaient que très peu utilisés. Suite à cela, on a fait le tri et dorénavant on se laisse guider par les chiffres.
Un outil qui décuple vos performances ?
Plato.Immo : c’est une start-up, intégrée à SeLoger maintenant, avec qui on partage énormément de retours d’expérience et qui développe en conséquence. Le produit s’intègre dans tous nos supports de communication et permet à nos clients / prospects de prendre rendez-vous avec nous, 7 jours sur 7, 24h sur 24. Ça nous permet aussi d’envoyer des comptes-rendus de visites aux clients, de sortir des statistiques utiles aux vendeurs…
Le challenge des 3 prochains mois ?
On est à un moment charnière pour l’immobilier : les taux d’intérêt remontent, l’inflation augmente, les comportements des vendeurs et des acheteurs changent beaucoup. On voit par exemple des vendeurs accrochés à des prix qui ne sont plus en corrélation avec le marché, avec des acquéreurs qui ont moins de pouvoir d’achat. Notre enjeu va donc être de nous ajuster à cette période un peu plus complexe, de bien s’organiser pour continuer à accompagner nos clients et nos équipes.
À horizon très court terme, nous avons aussi un enjeu d’onboarding très fort et de solidification de notre middle management. C’est ce qui fera qu’on maîtrisera bien notre croissance.
Comment tu vois Abriculteurs dans 3 ans ?
Notre enjeu à trois ans, ça sera de maîtriser notre développement. J’espère qu’on sera 50 collaborateurs, je pense que c’est un objectif raisonnable. Ça me demandera de prendre un peu de recul, je suppose. Actuellement, je reste très proche des équipes : je déjeune encore avec mes collaborateurs, j’aime leur apporter mon avis, mes solutions… Je sais qu’avec le temps, je ne pourrais plus tout faire. Mais je veux quand même garder un œil très attentif sur cette croissance, pour que l’esprit dans lequel j’ai fondé cette boîte ne se perde pas.
D’un point de vue plus business, j’ai envie, dans les trois ans à venir, de développer les autres grandes villes de France et de toucher à l’immobilier de luxe. C’est pour cela qu’on a refondu tout le site, qu’on a changé notre image de marque, optimisé le SEO et qu’on souhaite internaliser le SEA pour maîtriser notre image et nos axes de communication. On essaie de recruter des profils spécialisés dans le luxe également, pour gagner un portefeuille client un peu plus haut de gamme et faire valoir nos arguments sur ce segment de marché.
Une grosse opportunité sous-exploitée dans le marché immobilier en France selon toi ?
Ce que j’ai appris de ma vie d’entrepreneur, c’est qu’il faut se concentrer sur son marché et y être le meilleur possible. Lors de mes précédentes expériences, je me suis éparpillé et c’était une erreur.
Cela dit, je pense qu’il y a des marchés à aller chercher, dans les produits complémentaires à la transaction. Je pense par exemple aux métiers de la gestion locative et de la location saisonnière.
A Paris, on a majoritairement une population qui veut vendre, et une autre qui veut louer. Avec l’actuel encadrement des loyers et au prix de l’immobilier parisien, acheter pour mettre en location, c’est impossible dans la majorité des cas. J’aimerai donc apporter des solutions à ce sujet.
J’aimerais aussi apporter des solutions relatives aux viagers. Avec le vieillissement de la population, les retraites qui diminuent, je pense que cette niche mérite vraiment de s’y pencher. D’autant que les acteurs en place prennent des commissions indécentes, parfois jusqu’à 10%, et que c’est un métier encore très traditionnel.
Le mantra qui te met Super biens ?
La notion de confiance est au cœur de tout selon moi. Les gens sous-estiment, ou méconnaissent, tout ce qu’on fait en tant que professionnels de l’immobilier. Aujourd'hui, l’approche juridique, avec toutes les restrictions imposées par la loi (DPE, audit énergétique), est bien plus importante que la partie “visite et signature du compromis”. Pour constituer un dossier de vente parfaitement clean, cela demande du temps et des compétences. Pour suivre un dossier jusque dans une étude notariale, cela en demande aussi. Donc je suis toujours dans une démarche très transparente avec les clients, pour qu’ils mesurent la portée de notre accompagnement. Je suis aussi toujours très franc avec eux sur l’état de leur vente, sur les difficultés que leur bien présente. On trouve bien entendu des solutions à leur problème, mais on ne le tait pas. C’est ce qui fait qu’on noue des relations de confiance avec nos clients et qu’ils n’hésitent pas à nous recommander auprès de leur réseau.
Autre chose que tu aimerais me partager ?
Juste une forme de conclusion : quand on a un projet immobilier, il faut être très vigilant sur celui à qui on le confie et à son degré d’accompagnement. Le conseil dans l’immobilier d’aujourd’hui est crucial pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés en amont de la mise en vente, et le choix de l’acteur/du service auquel vous faites appel est clairement déterminant, il faut le garder en tête.
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